Un nouveau paradigme de la psychologie : l’espace mental
Et si l’Espace Mental était le plus court chemin vers la vie dont nous rêvons ?
Temps de lecture : 20 mn
Alors que Thomas Pesquet nous fait rêver avec ses voyages dans l’espace, il est un autre espace – peut-être plus accessible pour tout un chacun – qui impacte directement nos vies au quotidien : l’espace mental.
Et si … et si cet espace-là pouvait être créateur de la vie dont nous rêvons ? Lieu – outil ou les deux à la fois, partir à sa découverte peut se révéler tout aussi impressionnant que bouleversant !!
Dans cet article, nous nous attacherons tout d’abord à expliquer ce qu’est l’espace mental, où il se situe, de quoi il est composé et quelle est son utilité dans le fonctionnement de notre pensée. Nous verrons ensuite en quoi la psychologie de l’espace mental est un changement de paradigme. Enfin, nous aborderons les domaines dans lesquels il peut nous être d’un grand secours (estime de soi, deuil, dépression, conflits, …).
Prêts au décollage ?
Qu’est-ce que l’espace mental ?
Quelle belle journée ! Camille et moi nous sommes donnés rendez-vous pour aller marcher. Derrière un vallon, nous avons découvert une rivière dont l’eau est si claire et si transparente qu’elle semble magique.
Cette rivière est située dans un espace physique (à 2 km du village, juste en dessous de la grotte), tout comme chaque chose qui existe : Camille, que je trouve d’ailleurs un peu trop loin de moi, ma voiture, mon bureau, ma tante Danielle…
J’ai vu cette rivière pour la première fois aujourd’hui. Lorsque j’en ai parlé avec Camille le soir, j’en avais gardé une image très précise. Je pouvais d’ailleurs revoir l’eau claire et transparente.
Et c’est comme cela que nous fonctionnons.
Nous vivons une expérience perceptuelle (je vois la rivière, j’entends l’eau couler, je sens l’humidité et l’odeur minérale de cette eau vive). Ces informations sont transmises à notre cerveau qui, automatiquement, construit une généralisation (ou concept abstrait) qu’il traduit en représentations (métaphores/images/schémas) en lien avec l’expérience. (le souvenir de la rivière)
L’ensemble de ces représentations (la rivière, Camille, ma tante Danielle, mon bureau, …) constitue notre modèle du monde. Il s’organise au sein de ce que l’on appelle : un espace mental.
Cet espace, différent de l’espace physique, est propre à chacun. Il est imaginaire et entoure la personne. Il contient toutes nos représentations qui y sont positionnées de façon à ce que nous puissions y avoir accès, la plupart du temps de façon complètement inconsciente. Nous pouvons ainsi nous en souvenir, planifier et apprendre de nos expériences (Lucas Derks-2021). C’est également dans cet espace que se crée le sens (Gilles Fauconnier-1997).
Chaque chose qui existe est donc à la fois située dans un espace physique et dans notre espace mental.
C’est un espace « comme si » : comme si cette personne était tout proche de nous, comme si ce problème pesait lourd sur nos épaules, comme si ce souvenir occupait tout notre champ de vision, … Nous avons une impression comme si certaines choses étaient placées à certains endroits. Et nous avons besoin de cet espace et de positionner tous ces éléments comme autant de repères pour naviguer dans notre vie.
Nous vivons donc au milieu de ce théâtre tridimensionnel au sein duquel nous pouvoir voir, entendre, ressentir, sentir (des odeurs) et gouter ce qui est dit ou écrit. En pleine réalité virtuelle, notre cerveau nous immerge complètement, en mode « comme si ». Comme si j’avais à nouveau 3 ans et que Tatie Danielle me faisait les gros yeux. Je sens son odeur un peu acide, trop forte, qui saisit mes narines et me fait grimacer, je vois ses yeux noirs froncés, énormes, en face de moi et je ressens cette même boule au ventre et dans la gorge qui m’empêche de parler et de bouger.
Et j’apprends à faire des liens.
Comme si je savais désormais que les femmes à l’odeur acide étaient dangereuses. J’ai 50 ans aujourd’hui. Il s’agit de ma chef de service. Et pourtant…Et pourtant, chaque fois qu’elle me convoque dans son bureau, j’ai 3 ans à nouveau. Je ne vois que ses yeux noirs froncés. Je sens cette boule dans ma gorge, dans mon ventre. Je suis incapable de répondre à quelque question que ce soit. J’ai appris à ne pas bouger face à ce genre de personne. Ou plutôt devrais-je dire : la petite fille de 3 ans que j’étais l’a appris. A 50 ans, aujourd’hui, je continue à ne pas bouger.
L’espace mental contient les concepts qui nous permettent de savoir comment nous comporter.
Penser quelque chose, c’est penser une chose à laquelle on a déjà fait subir un processus d’abstraction, c’est-à-dire que le sujet pensant en a abstrait la matière pour n’en garder que le concept (Aristote – « De l’âme »).
Chaque fois qu’une nouvelle situation se présente, nous allons chercher le concept qui y est attaché pour savoir comment nous comporter.
Lorsque je vois un chat, je recherche le concept « chat » que j’ai créé suite à mon expérience avec Moustache, le chat de mon enfance, qui était si gentil et si doux. Je sais alors que je peux tendre ma main et le caresser si j’en ai envie.
Lorsque je vois une panthère pour la première fois, je n’ai pas de concept relié à ce que je vois. J’ai toutefois un concept assez proche, celui de chat. Je tends donc ma main. La panthère avance sa gueule en dévoilant toutes ses dents ! Je créée vite un nouveau concept et jure que l’on ne m’y reprendra plus !
Les concepts se créent donc grâce à nos expériences, se modifient, s’actualisent au gré du temps et des évènements.
Et je ferais bien de revoir celui qui concerne Tatie Danielle. Je n’ai plus 3 ans. J’ai développé des compétences qui me permettent de me défendre face à ma chef de service. Face à Tatie Danielle aussi, d’ailleurs ! devant laquelle je continue à baisser les yeux dès que je soupçonne qu’elle va être contrariée.
Ces concepts sont indispensables à notre survie.
Ainsi l’apprenons-nous à nos dépends.
Les touristes, sur les plages en Thaïlande, qui n’avaient pas créé de concept de tsunami ont regardé la mer se retirer sans bouger. Ce phénomène ne pouvant être rattaché à aucun concept, il ne revêtait donc aucun sens particulier et ne correspondait à aucun comportement.
Cette conceptualisation est donc porteuse de sens. Elle nous permet également d’élaborer des théories et de les organiser dans une logique. Le langage vient ensuite attacher des symboles à ces concepts (digitaux, mathématiques, …) qui nous permettent de les communiquer et de les manier.
Prendre conscience de nos concepts et des éléments qui peuplent notre espace mental peut nous permettre une plus grande finesse et une plus grande variété de réactions dans la vie.
Le problème est que ce qui se joue dans notre espace mental est bien en dessous de notre conscience.
Si ce processus est bien réel, il est également largement inconscient.
Nous sommes d’ailleurs beaucoup moins souvent conscients que nous ne le pensons. Et comment en serait-il autrement ? Comment avoir conscience de ce dont on n’a pas conscience ? Un coureur peut être conscient de sa position par rapport aux autres dans la course, mais il n’est certainement pas conscient de mettre une jambe devant l’autre. Une telle pensée pourrait même le faire trébucher. Quand vous lisez, vous n’êtes pas conscient des lettres ou des mots, voire de la syntaxe, des phrases et de la ponctuation, mais seulement de leur sens. Quand vous écoutez un discours, les phonèmes disparaissent dans les mots, les mots dans des phrases, celles-ci disparaissant dans ce que vous essayez de dire. Être conscient des éléments du discours, c’est détruire l’intention du discours...La conscience peut donc être tout à fait indésirable (Julian Jaynes - Extrait de La Naissance de la conscience dans l’effondrement de l’esprit bicaméral (1974)).
Notre conscience fonctionne, en fait, comme une vigie de notre cerveau et n’intervient que lorsqu’il y a un problème ou qu’une amélioration est requise. Tout ce qu’elle fait se résume à apporter les problèmes, les questions et les choix à notre attention. Le reste de nos pensées disparait avant même que nous ne sachions qu’elles existent (Derks, 1989).
L’inconscient se charge donc des affaires courantes comme celles d’occuper et d’organiser notre espace mental.
Et pourtant, prendre conscience que je tremble devant Tatie Danielle et non devant ma chef de service me permettrait de prendre du recul sur la situation et d’aborder notre relation avec une posture d’adulte.
L’espace mental est l’outil de la pensée permettant au conscient et à l’inconscient de collaborer.
Toutes les pensées sont quelque part dans l’espace (Julian Jaynes – 1976).
Et elles apparaissent dans un endroit particulier. Neurologiquement parlant, c’est notre cerveau qui utilise l’espace pour refléter les pensées. Bien sûr, je ne peux pas attraper ma pensée ici ou là. Tout est créé par mon cerveau mais j’ai besoin de créer cette pensée à cet endroit pour pouvoir y réfléchir. Et c’est parce que je positionne les choses à des endroits différents que je peux les distinguer.
L’espace est donc l’outil de la pensée (Steven Pinker, » The stuff of thought » 2008 ).
L’espace mental fonctionne comme un échafaudage de notre système cognitif opérationnel. Nous construisons de bas en haut, de haut en bas, à droite, à gauche, … pour simuler la réalité. Et nous construisons ainsi notre modèle du monde pour être capable d’y vivre. Notre façon de créer de la stabilité, de la permanence dans notre monde est de positionner les choses dans un espace stable (Lucas Derks-2020).
L’esprit nous aide à naviguer dans l’espace physique. Les prix Nobel : John O’Keefe et Lynn Nadel -1978- ont d’ailleurs découvert des cellules de l’orientation dans l’hippocampe. (« The hippocampus as a cognitive map. »)
Mais notre cerveau n’est pas un simple cartographe ou un simple GPS. La neurologie nous montre que des parties de celui-ci construisent des modèles en 3D de notre environnement.
L’esprit nous permet de percevoir la réalité objective, externe, et en même temps d’être connecté avec une sorte de réalité virtuelle et augmentée de ce que nous connaissons, de nos expériences passées, …
En d’autres termes, d’être consciemment attentif à ce qui est là et d’être inconsciemment connecté aux concepts et représentations mentales liées à ce qui est là.
Ainsi je peux voir en même temps ma chef de service qui me convoque dans son bureau et Tatie Danielle qui me fait les gros yeux.
Cette connexion à nos connaissances se fait de façon à ce que cela nous aide dans la vie sans nous perturber.
Je peux donc me déplacer dans mon bureau le matin tôt, les volets fermés, sans avoir allumé la lumière grâce à ma carte interne du bureau. Je peux aussi sentir la poubelle laissée au milieu de la pièce (qui n’est pas dans ma carte) et donc éviter de tomber. Je peux arriver dans la cuisine et savoir où se trouve l’interrupteur. Mon esprit projette la réalité que je ne peux pas voir ici et maintenant de façon à ce que je puisse me déplacer. Ça marche aussi quand la lumière est allumée. Ma carte mentale fonctionne et je sais que je dois ouvrir ce placard pour trouver le café parce que j’ai l’image du café dans le placard dans ma tête. Et j’ai bien besoin de ce café avant mon rendez-vous avec ma chef !
L’espace mental est donc comme un outil de navigation en 3D qui fonctionne en parallèle de la réalité réelle (Lucas Derks-2021).
Pour résumer, nous pouvons dire que l’espace mental remplit de nombreuses fonctions. Il nous permet notamment :
-de nous déplacer et d’évoluer dans l’espace physique,
-de nous souvenir, d’apprendre de nos expériences et de donner du sens aux évènements,
-de savoir comment nous comporter et de planifier nos actions,
-de réfléchir en observant nos pensées, en les organisant, en créant des liens et des comparaisons entre elles.
Quel lien pouvons-nous faire entre l’espace mental et la psychologie ?
La psychologie de l’espace mental est un changement de paradigme.
Généralement en psychologie, nous nous intéressons aux effets produits par notre esprit : langage, comportement, motivation, émotions, cognitif. C’est également à ce niveau que nous intervenons avec tout un éventail d’outils : comportementaux, émotionnels (ancrage, dissociation, …), linguistiques, …
La psychologie de l’espace mental s’intéresse, elle, à ce qui génère ces effets : l’organisation des pensées dans notre espace mental. En intervenant en amont de la psychologie habituelle, elle rend ses outils plus efficaces, plus rapides et plus simples. Elle évite également les effets non désirés.
Un peu comme pourrait le permettre la rectification de la vitesse de cuisson d’un plat. Rectifier la cuisson nous permet d’éviter que le plat ne brule. Nous évitons ainsi le mauvais goût du plat, la déception, parfois la honte ou la colère, le temps passé à nettoyer le fond de la casserole, la construction de croyances, le traumatisme …
Ainsi ma chef de service. Le rendez-vous s’approche et je me demande bien comment je vais pouvoir défendre mes idées avec elle. Avec la psychologie actuelle, je pourrais travailler sur la partie linguistique (comment dire les choses), sur la gestion de mes émotions (ancrage de ressources, dissociation, …), sur ma motivation (valeurs, buts, …), sur mon comportement (en m’habituant petit à petit à argumenter, …), … Je pourrais aussi utiliser un peu de tous ces outils.
Avec la psychologie de l’espace mental, je vais partir de ce que je ressens lorsque je suis en sa présence. Je vais ensuite retrouver l’image que je me fais d’elle et je vais observer où je l’ai située dans mon espace mental, ce qu’il y a dans l’image, comment elle est codée (image, film, couleur, N&B, …), … Prendre conscience de cette image me permet d’identifier les éléments à modifier (l’image est trop près de moi ? Je peux l’éloigner. Elle est en face ? Je peux la décaler. …) de façon à ce qu’elle devienne compatible avec mon objectif (défendre mes idées). Je peux désormais prendre ma place dans cette relation, adopter le comportement adéquat, avec l’attitude appropriée, le discours qui en découle, l’émotion ressource, les croyances aidantes, … sans effort, sans volonté … sans y penser !
Et c’est terminé… théoriquement parce qu’il y a de fortes chances pour que le changement ait rencontré une forte résistance.
En effet, nous ne sommes pas complètement libres de changer nos expériences sociales. De telles modifications sont limitées et contraintes par un ensemble de règles internes qui nous sont propres.
C’est tout de même possible lorsque nous les comprenons et les suivons. La plupart du temps, intervenir sur l’organisation de nos pensées, et donc sur l’emplacement de ces images et sur les métaphores que nous avons créées, demeure bien plus rapide que d’agir sur les conséquences de ces mêmes pensées (émotion, comportement, langage, …).
Plus simples, plus rapides, plus efficaces, les outils de ce nouveau paradigme confirment bien que nous avons en nous toutes les ressources dont nous avons besoin.
L’espace mental peut nous être d’un grand secours dans de nombreux domaines.
Transcendant les oppositions catégorielles dedans/dehors, corps/esprit, l’espace mental donne sens, forme, luminosité à la vie (Salomon Resnik ( « Espace Mental-7 leçons à l’université » Editions Eres-1994).
Lorsque nous prenons conscience de ce qui se trouve (et où cela se trouve) dans notre espace mental, nous pouvons alors modifier certains paramètres de façon à aménager le paysage mental qui corresponde à nos objectifs.
Que souhaitez-vous dans votre vie ?
Retrouver la silhouette de vos rêves ? Où se trouvent les aliments ? Vous observez que les légumes sont bien loin alors que gâteaux et sucreries sont tout près ? Qu’à cela ne tienne ! Intervertissez-les et perdez du poids simplement en pensant davantage légumes que sucres.
Rencontrer le partenaire de vos rêves ? Oublier votre ex qui continue d’occuper toutes vos pensées ? Où est-il dans mon espace mental ? Et si vous le déplaciez de façon à l’archiver avec vos souvenirs et qu’il laisse la place libre pour un futur amour ?
Vous sentir à la hauteur de votre nouveau poste ? Quelle représentation avez-vous de ce poste ? de vous ? Que devez-vous modifier ?
Faire un deuil ? suite au décès de quelqu’un de proche, suite à la perte d’une relation, d’un poste, d’un logement, …
Développement personnel, thérapie, coaching, management, recrutement, négociation, … nombreux sont les domaines qui peuvent être abordés avec les outils de l’espace mental.
En plus de la simplicité et la rapidité, si vous êtes accompagnant, coach ou thérapeute, vous découvrirez d’autres bénéfices secondaires en utilisant ces outils : la confidentialité et la légèreté.
Manipuler des métaphores et des images dit peu, bien souvent, sur l’expérience elle-même. La personne peut ainsi se livrer totalement, sans chercher ses mots pour savoir si elle est juste, sans censurer ses propos parce qu’elle n’ose pas s’avouer ou vous dire.
Lorsqu’elle vous explique qu’elle en a plein la tête et que c’est comme s’il y avait une araignée qui devait tisser sa toile. Son problème ? Trop de fils arrivent en même temps. Alors, elle court, elle est débordée et elle s’épuise.
En tant qu’accompagnant, vous suivrez cette personne dans sa métaphore, l’inciterez à la modifier, à trouver des solutions… jusqu’à l’apaisement. Mais de qui parlions-nous ? Qui ou que sont ces fils ? Peu importe. L’inconscient de la personne sait et les solutions seront appliquées sans qu’elle n’ait rien eu à vous révéler et sans qu’aucun pleur n’ait été versé.
L’espace mental en 5 points :
Il existe un espace imaginaire qui entoure la personne (que nous appelons « espace mental ») et dans lequel nous projetons des images et des schémas (Gilles Fauconnier 1997). Ce sont des représentations métaphoriques que nous créons à partir d’expériences physiques et corporelles et qui sont ensuite utilisées presque totalement inconsciemment (George Lakoff et Mark Johnson -1999).
L’ensemble de ces images et schémas constitue la seule et unique carte de notre réalité sociale. Il agit comme un guide qui nous permet de voyager, au jour le jour, dans ce monde humain (Lucas Derks-2000). Nous le faisons évoluer continuellement.
Ces images et schémas sont positionnés au sein de cet espace selon des règles internes qui nous sont propres. L’emplacement que nous leur allouons impacte directement les sentiments qui leur sont associés. L’espace mental est donc important dans la création de sens.
La psychologie de l’espace mental est un nouveau paradigme de la psychologie qui intervient en amont des produits de notre esprit (langage, émotion, comportement, …). Agissants à la source, sur l’organisation des pensées, ses outils sont généralement plus rapides que ceux de la psychologie traditionnelle et évitent de nombreux effets indésirables.
Liens entre le passé, le présent et le futur, ces représentations peuvent, lorsqu’elles sont conscientisées et selon certaines conditions, être modifiées afin de créer les conditions favorables à la réalisation de la vie dont nous rêvons. L’espace mental est une source d’information et de transformation que ce soit en thérapie, coaching, management, recrutement, négociation, …
En conclusion
Si nous connaissons depuis longtemps cette notion d’espace mental, ce n’est que depuis quelques décennies que des outils sont développés pour faciliter son organisation et nous permettre de contrôler nos pensées. Dans les prochains articles, nous verrons comment accéder à ces représentations que ce soit grâce au langage (écoute et questions), ou à la gestuelle, comment utiliser le modèle du panorama social pour améliorer nos relations humaines et éviter que notre chef de service ne devienne notre pire cauchemar. Nous expliquerons également comment transformer nos métaphores pour améliorer notre vie au quotidien.
Alors, décollage en vue. Êtes-vous prêt à vivre la vie dont vous rêvez ?